Croix de Ankh, Croix de Copte

Croix de Ankh La croix d’Ankh, également connue sous le nom d’Ansée, est un symbole égyptien antique qui remonte à l’époque pharaonique. Il s’agit d’une croix avec une boucle en haut, qui est souvent interprétée comme représentant la vie éternelle ou l’immortalité. La signification de la croix d’Ankh était étroitement liée à la religion égyptienne…

Croix de Ankh

La croix d’Ankh, également connue sous le nom d’Ansée, est un symbole égyptien antique qui remonte à l’époque pharaonique. Il s’agit d’une croix avec une boucle en haut, qui est souvent interprétée comme représentant la vie éternelle ou l’immortalité.

La signification de la croix d’Ankh était étroitement liée à la religion égyptienne antique, qui accordait une grande importance à la vie après la mort.
Les Égyptiens croyaient en une vie après la mort et pratiquaient des rites funéraires élaborés pour préparer les morts à cette vie. 
La croix d’Ankh était souvent représentée sur les murs des tombes et était également utilisée dans les cérémonies funéraires.

La croix d’Ankh était également associée à la déesse égyptienne Isis, qui était la déesse de la magie, de la fertilité et de la maternité.
Isis était souvent représentée avec la croix d’Ankh dans ses mains, symbolisant sa capacité à donner la vie et à protéger la vie éternelle.

la croix de vie (Ankh) était considérée comme un symbole de vie éternelle par les anciens Égyptiens. Ils croyaient en une vie après la mort et utilisaient l’Ankh pour représenter le passage de la vie terrestre à la vie éternelle.

Au fil du temps, la signification de l’Ankh a évolué et a été interprétée de différentes manières par différentes cultures et croyances.
Aujourd’hui, la croix de vie est souvent utilisée comme un symbole de spiritualité, de renouveau, de croissance et de transformation.

La « croix de Ankh« , ou simplement « Ankh« , est un symbole ancien de l’Égypte antique qui ressemble à une croix en forme de boucle.
Aussi appelée la clé de la vie, la clé du Nil ou la crux ansata, l’Ankh était largement utilisée dans l’art et la religion égyptienne, en particulier dans le culte du dieu Osiris, le dieu de la vie après la mort.

Elle était souvent tenue par des dieux et des déesses dans diverses représentations artistiques.
Le symbole est constitué d’un T avec une boucle au-dessus, rappelant une croix avec une partie supérieure en forme de boucle.
La boucle est censée représenter le souffle de vie,
tandis que la ligne verticale représente le parcours du soleil dans le ciel
et la ligne horizontale représente le plan  terrestre.

La signification symbolique de l’Ankh est profonde et a une grande importance historique. Il est associé à la religion et à la mythologie égyptiennes, ainsi qu’à la spiritualité et à la philosophie qui ont émergé dans le monde moderne.

De nos jours, l’Ankh est toujours utilisée comme un symbole culturel, en particulier dans les bijoux et la mode inspirés de l’Égypte.
Elle a également été adoptée comme symbole par divers groupes et individus, y compris les néopaganistes et les spiritualistes qui l’associent à des concepts tels que la réincarnation et l’immortalité.
La « croix de Ankh » demeure donc un symbole puissant et mystique de l’ancienne Égypte, qui continue d’inspirer et d’intriguer les gens à travers le temps.
Il est vrai que depuis la fin du XXe siècle, la croix de vie (Ankh) est redevenue populaire comme élément décoratif dans la mode, la musique, les tatouages ​​et d’autres formes d’art.

Croix ansée Copte

les chrétiens d’Égypte, appelés coptes, ont adopté la croix ansée comme symbole chrétien en remplacement de l’ânkh.
La croix ansée était déjà présente dans la culture égyptienne antique, mais les coptes l’ont utilisée pour désigner la victoire du christianisme sur le paganisme lors de la destruction du grand temple du dieu Sarapis par l’évêque Théophile d’Alexandrie en 391.
Les coptes sont une communauté chrétienne égyptienne qui remonte aux premiers jours du christianisme. Ils ont adopté la croix d’Ankh en raison de son association avec la vie éternelle

La croix ansée chrétienne ressemble à l’ânkh, mais l’anneau ovale est remplacé par un cercle.
Les premiers siècles chrétiens d’Égypte ont vu la croix ansée représentée sur des tissus ou des stèles funéraires.
Avec la paix établie par l’empereur Constantin Ier au ivème siècle, la croix commence à se développer comme symbole chrétien en dehors de l’Égypte.

Cependant, avec la conquête arabe au viième siècle, l’usage de la croix ansée comme symbole chrétien disparut progressivement.
Les coptes ont alors adopté d’autres symboles pour représenter leur foi, tels que la croix copte, qui est une croix formée de  quatre branches égales, chacune ayant trois branches, symbolisant la Sainte Trinité.

L’Église copte, également connue sous le nom d’Église orthodoxe copte, est l’une des plus anciennes Églises chrétiennes du monde, avec des racines qui remontent à l’Égypte antique.
Selon la tradition, l’Église a été fondée par l’apôtre Marc à Alexandrie, en Égypte, au Ier siècle après J.-C.

L’Église copte a connu des périodes de prospérité et de persécution tout au long de son histoire.
Sous les premiers califes musulmans, les coptes ont été autorisés à pratiquer leur religion, mais ont été soumis à des impôts supplémentaires et à des restrictions.
Au XIe siècle, les Fatimides, une dynastie chiite ismaélienne, ont pris le pouvoir en Égypte et ont favorisé les coptes. Cependant, cette période a été suivie d’une période de persécution sous les Mamelouks, qui ont pris le pouvoir en Égypte au XIIIe siècle.

Au XIXe siècle, l’Église a commencé à se moderniser, en grande partie grâce à l’influence européenne en Égypte. Cette modernisation a permis l’ouverture d’écoles et d’hôpitaux, ainsi que l’adoption de méthodes modernes d’agriculture et de production.
Au XXe siècle, l’Église a été confrontée à de nouveaux défis, tels que la montée de l’islamisme et les conflits politiques en Égypte.

Aujourd’hui, l’Église copte est l’une des principales institutions religieuses en Égypte, avec des millions de fidèles à travers le pays. Elle est également présente dans d’autres pays, notamment en Éthiopie, en Érythrée et en Libye.
L’Église copte est connue pour sa liturgie traditionnelle, qui est en grande partie en copte, ainsi que pour sa richesse culturelle et artistique.
Elle est dirigée par le patriarche copte orthodoxe d’Alexandrie, qui est considéré comme le successeur de saint Marc.

Le terme copte fait référence à l’ensemble des Égyptiens chrétiens qui suivent l’Église copte orthodoxe.
Les coptes sont considérés comme les descendants directs des anciens Égyptiens, car leur langue et leur culture ont des racines dans l’Égypte pharaonique.
Leur langue, le copte, est en effet une variante de l’ancien égyptien, utilisée par les Égyptiens pendant des milliers d’années avant l’arrivée de l’arabe.

Le mot copte provient de l’arabe qubṭ ou qibṭ, qui désignait les habitants de l’Égypte.
Selon certaines sources, le terme copte pourrait également provenir du mot égyptien ancien qui désignait la ville de Memphis, refuge du dieu Ptah.
Quoi qu’il en soit, les coptes ont une longue histoire et une culture riche qui se sont développées sur le territoire de l’Égypte depuis des millénaires.

Les coptes partagent de nombreux aspects de la culture égyptienne ancienne, tels que la cuisine, la musique, les célébrations et les traditions. Ils ont également développé une culture unique, transmise par la religion chrétienne.
L’Église copte orthodoxe, à laquelle appartiennent les coptes, est l’une des plus anciennes églises chrétiennes du monde.
Elle a été fondée au Ier siècle par saint Marc, l’un des quatre évangélistes, et a été la première église à adopter la doctrine chrétienne de la Trinité.

La culture copte est liée à la culture kamite, qui fait référence à l’ensemble des cultures qui ont émergé dans la vallée du Nil.
Les cultures kamites incluent l’Égypte ancienne, le Soudan, l’Éthiopie et d’autres régions de l’Afrique de l’Est.
Les coptes ont été intégrées par l’Égypte ancienne et ont conservé de nombreuses traditions et croyances qui remontent à cette époque.
Les croyances religieuses coptes sont également transmises par le christianisme orthodoxe, l’islam et le judaïsme.

Malheureusement, les coptes ont souvent été victimes de discriminations et de persécutions, en particulier dans les périodes de conflits religieux en Égypte.
Ils ont subi des massacres et des attaques terroristes, et ont été confrontés à des restrictions à l’exercice de leur culte et à la construction de leurs églises.
Malgré cela, les coptes ont réussi à préserver leur culture et leur identité, et ont continué à jouer un rôle important dans la vie religieuse et culturelle de l’Égypte

La plus ancienne communauté chrétienne chez les Kamites (anciens Égyptiens) est celle des coptes.
Le christianisme a été introduit en Égypte au 1er siècle, peu de temps après la crucifixion de Jésus-Christ.
Il convient de noter que bien que l’Église copte soit considérée comme la plus ancienne communauté chrétienne en Égypte, il existait également des communautés chrétiennes dans d’autres parties de l’Afrique à la même époque.
Par exemple, l‘Église éthiopienne orthodoxe, qui est également une Église orientale, revendique une origine remontante au 1er siècle, bien qu’elle n’ait été reconnue comme Église officielle qu’au 4ème siècle.

En Égypte, le christianisme a été introduit au Ier siècle, peu de temps après la mort de Jésus-Christ, par saint Marc, l’un des disciples de Jésus. Il s’est développé dans la communauté juive égyptienne et a connu une expansion significative à partir du IIIe siècle.
La conversion de l’empereur romain Constantin au christianisme en 312 a également stimulé la croissance du christianisme en Égypte

En Éthiopie, il existe des preuves archéologiques de la présence du christianisme dès le IVe siècle, et la tradition éthiopienne prétend que l’évangélisation a été menée par l’éthiopien Eunice, qui est mentionnée dans le livre des Actes des Apôtres, et par le disciple de Jésus-Christ, Philippe, qui a converti l’eunuque éthiopien (Actes 8:26- 40).
Le christianisme a été adopté comme religion d’État au IVe siècle sous le règne du roi Ezana.

Le terme « kamite » est utilisé pour faire référence aux populations originaires d’Égypte antique, et ces populations ont adopté différentes religions au fil du temps, notamment le christianisme.
En Égypte antique, certains pharaons ont adopté des formes de monothéisme, comme Akhenaton, qui ont promu le culte exclusif d’Aton.

Ainsi, il est clair que le christianisme a existé en Égypte et en Éthiopie bien avant la colonisation européenne. Les peuples kamites, qui ont adopté le christianisme comme leur religion, ont pu le faire en conservant leur propre culture et leurs propres traditions, en fusionnant la nouvelle religion avec leurs croyances et leurs pratiques antérieures.
De ce fait, être kamite et chrétien est tout à fait possible, car le christianisme a été intégré dans la culture et les traditions des peuples kamites depuis des siècles.

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