wikipediaAlé asou Wikipédia pou wè non moun nwè ki envanté bagay oliwon latè-a Liste alphabétique des scientifiques et inventeurs afro-américaines et afro-américains. Inventeurs et savants noirs: par Yves Antoine Voici un livre au titre surprenant parce qu’il va à l’encontre de l’image qu’on se fait des Noirs dont on circonscrit la capacité créatrice et les accomplissements à…
wikipedia Alé asou Wikipédia pou wè non moun nwè ki envanté bagay oliwon latè-a Liste alphabétique des scientifiques et inventeurs afro-américaines et afro-américains.
Inventeurs et savants noirs:
par Yves Antoine
Voici un livre au titre surprenant parce qu’il va à l’encontre de l’image qu’on se fait des Noirs dont on circonscrit la capacité créatrice et les accomplissements à des domaines bien précis : la musique, le sport, la danse. Sait-on que la première opération à coeur ouvert fut effectuée par le docteur Daniel Hale Williams en 1893 à Chicago ? L’ouvrage nous dévoile ainsi une nouvelle dimension de l’univers des Noirs dont l’apport à la science et à la technique modernes, bien qu’il ait été trop longtemps occulté, n’est pas moins appréciable.
Éditeur : Editions L’Harmattan; 3e édition (5 octobre 2018)
49.3 : La démocratie bafouée ? Analyse et réactions »
L’article 49-3 de la Constitutionfrançaise donne au Premier Ministre le pouvoir d’engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale afin de faire adopter un projet de loi sans que ce dernier ne soit soumis au vote des députés.
Cette procédure peut être utilisée lorsque le gouvernement considère que le vote d’un projet de loi est essentiel, mais que son adoption par l’Assemblée nationale est bloquée ou compromise.
Avant d’utiliser cette procédure, le Conseil des ministres doit d’abord délibérer sur la question, puis le Premier Ministre doit prendre la décision d’engager la responsabilité du gouvernement. Le projet de loi est alors considéré comme adopté sans que l’Assemblée nationale n’ait besoin de voter.
Cependant, les députés disposent d’une possibilité de contrôle de cette procédure, en déposant une motion de censure dans les 24 heures qui suivent la déclaration du Premier Ministre devant l’Assemblée. Si la motion de censure est signée par au moins 1/10ème des députés, elle sera soumise au vote de l’Assemblée. Si elle est adoptée par la majorité absolue des députés, le projet de loi ne sera pas adopté et le gouvernement sera obligé de démissionner.
Si la motion de censure est adoptéepar la majorité absolue des députés, cela signifie que l’Assemblée nationale n’a plus confiance dans le gouvernement. Le projet de loi en question n’est pas adopté et le Premier Ministre doit démissioner avec l’ensemble de son gouvernement.
Le gouvernement doit alors présenter sa démission au Président soit de la République, qui peut se nommer un nouveau Premier Ministre et un nouveau gouvernement, soit dissoudre l’Assemblée nationale et convoquer de nouvelles élections législatives. Dans tous les cas, cela entraîne un changement important dans la vie politique française et peut avoir des conséquences importantes sur la suite des événements.
Les conséquences de l’adoption d’une motion de censure peuvent être très importantes sur la vie politique française. Si la motion est adoptée, cela signifie que le gouvernement en place n’a plus la confiance de l’Assemblée nationale, ce qui peut entraîner des changements significatifs dans la politique du pays.
Dans un premier temps, cela peut conduire à la formation d’un nouveau gouvernement dirigé par un nouveau Premier Ministre, qui peut avoir des priorités et des orientations politiques différentes de celles de l’ancien gouvernement. Cela peut également entraîner des changements au sein des ministères et des postes clés de l’administration, ce qui peut affecter les politiques publiques dans de nombreux domaines.
Dans le cas où le Président de la République décide de dissoudre l’Assemblée nationale, cela peut entraîner de nouvelles élections législatives, qui peuvent elles aussi entraîner des changements importants dans la composition de l’Assemblée nationale et donc dans la vie politique du pays.
La croix d’Ankh, également connue sous le nom d’Ansée, est un symbole égyptien antique qui remonte à l’époque pharaonique. Il s’agit d’une croix avec une boucle en haut, qui est souvent interprétée comme représentant la vie éternelle ou l’immortalité.
La signification de la croix d’Ankh était étroitement liée à la religion égyptienne antique, qui accordait une grande importance à la vie après la mort. Les Égyptiens croyaient en une vie après la mort et pratiquaient des rites funéraires élaborés pour préparer les morts à cette vie. La croix d’Ankh était souvent représentée sur les murs des tombes et était également utilisée dans les cérémonies funéraires.
La croix d’Ankh était également associée à la déesse égyptienne Isis, qui était la déesse de la magie, de la fertilité et de la maternité. Isis était souvent représentée avec la croix d’Ankh dans ses mains, symbolisant sa capacité à donner la vie et à protéger la vie éternelle.
la croix de vie (Ankh) était considérée comme un symbole de vie éternelle par les anciens Égyptiens. Ils croyaient en une vie après la mort et utilisaient l’Ankh pour représenter le passage de la vie terrestre à la vie éternelle.
Au fil du temps, la signification de l’Ankh a évolué et a été interprétée de différentes manières par différentes cultures et croyances. Aujourd’hui, la croix de vie est souvent utilisée comme un symbole de spiritualité, de renouveau, de croissance et de transformation.
La « croix de Ankh« , ou simplement « Ankh« , est un symbole ancien de l’Égypte antique qui ressemble à une croix en forme de boucle. Aussi appelée la clé de la vie, la clé du Nil ou la crux ansata, l’Ankh était largement utilisée dans l’art et la religion égyptienne, en particulier dans le culte du dieu Osiris, le dieu de la vie après la mort.
Elle était souvent tenue par des dieux et des déesses dans diverses représentations artistiques. Le symbole est constitué d’un T avec une boucle au-dessus, rappelant une croix avec une partie supérieure en forme de boucle. La boucle est censée représenter le souffle de vie, tandis que la ligne verticale représente le parcours du soleil dans le ciel et la ligne horizontale représente le plan terrestre.
La signification symbolique de l’Ankh est profonde et a une grande importance historique. Il est associé à la religion et à la mythologie égyptiennes, ainsi qu’à la spiritualité et à la philosophie qui ont émergé dans le monde moderne.
De nos jours, l’Ankh est toujours utilisée comme un symbole culturel, en particulier dans les bijoux et la mode inspirés de l’Égypte. Elle a également été adoptée comme symbole par divers groupes et individus, y compris les néopaganistes et les spiritualistes qui l’associent à des concepts tels que la réincarnation et l’immortalité. La « croix de Ankh » demeure donc un symbole puissant et mystique de l’ancienne Égypte, qui continue d’inspirer et d’intriguer les gens à travers le temps. Il est vrai que depuis la fin du XXe siècle, la croix de vie (Ankh) est redevenue populaire comme élément décoratif dans la mode, la musique, les tatouages et d’autres formes d’art.
Croix ansée Copte
les chrétiens d’Égypte, appelés coptes, ont adopté la croix ansée comme symbole chrétien en remplacement de l’ânkh. La croix ansée était déjà présente dans la culture égyptienne antique, mais les coptes l’ont utilisée pour désigner la victoire du christianisme sur le paganisme lors de la destruction du grand temple du dieu Sarapis par l’évêque Théophile d’Alexandrie en 391. Les coptes sont une communauté chrétienne égyptienne qui remonte aux premiers jours du christianisme. Ils ont adopté la croix d’Ankh en raison de son association avec la vie éternelle
La croixanséechrétienne ressemble à l’ânkh, mais l’anneau ovale est remplacé par un cercle. Les premiers siècles chrétiens d’Égypte ont vu la croix ansée représentée sur des tissus ou des stèles funéraires. Avec la paix établie par l’empereur Constantin Ier au ivème siècle, la croix commence à se développer comme symbolechrétien en dehors de l’Égypte.
Cependant, avec la conquête arabe au viième siècle, l’usage de la croix ansée comme symbole chrétien disparut progressivement. Les coptes ont alors adopté d’autres symboles pour représenter leur foi, tels que la croix copte, qui est une croix formée de quatre branches égales, chacune ayant trois branches, symbolisant la Sainte Trinité.
L’Église copte, également connue sous le nom d’Église orthodoxe copte, est l’une des plus anciennes Églises chrétiennes du monde, avec des racines qui remontent à l’Égypte antique. Selon la tradition, l’Église a été fondée par l’apôtre Marc à Alexandrie, en Égypte, au Ier siècle après J.-C.
L’Église copte a connu des périodes de prospérité et de persécution tout au long de son histoire. Sous les premiers califes musulmans, les coptes ont été autorisés à pratiquer leur religion, mais ont été soumis à des impôts supplémentaires et à des restrictions. Au XIe siècle, les Fatimides, une dynastie chiite ismaélienne, ont pris le pouvoir en Égypte et ont favorisé les coptes. Cependant, cette période a été suivie d’une période de persécution sous les Mamelouks, qui ont pris le pouvoir en Égypte au XIIIe siècle.
Au XIXe siècle, l’Église a commencé à se moderniser, en grande partie grâce à l’influence européenne en Égypte. Cette modernisation a permis l’ouverture d’écoles et d’hôpitaux, ainsi que l’adoption de méthodes modernes d’agriculture et de production. Au XXe siècle, l’Église a été confrontée à de nouveaux défis, tels que la montée de l’islamisme et les conflits politiques en Égypte.
Aujourd’hui, l’Église copte est l’une des principales institutions religieuses en Égypte, avec des millions de fidèles à travers le pays. Elle est également présente dans d’autres pays, notamment en Éthiopie, en Érythrée et en Libye. L’Église copte est connue pour sa liturgie traditionnelle, qui est en grande partie en copte, ainsi que pour sa richesse culturelle et artistique. Elle est dirigée par le patriarche copte orthodoxe d’Alexandrie, qui est considéré comme le successeur de saint Marc.
Le terme copte fait référence à l’ensemble des Égyptiens chrétiens qui suivent l’Église copte orthodoxe. Les coptes sont considérés comme les descendants directs des anciens Égyptiens, car leur langue et leur culture ont des racines dans l’Égyptepharaonique. Leur langue, le copte, est en effet une variante de l’ancienégyptien, utilisée par les Égyptiens pendant des milliers d’années avant l’arrivée de l’arabe.
Le mot copte provient de l’arabequbṭ ou qibṭ, qui désignait les habitants de l’Égypte. Selon certaines sources, le terme copte pourrait également provenir du mot égyptien ancien qui désignait la ville de Memphis, refuge du dieuPtah. Quoi qu’il en soit, les coptes ont une longue histoire et une culture riche qui se sont développées sur le territoire de l’Égypte depuis des millénaires.
Les coptes partagent de nombreux aspects de la culture égyptienne ancienne, tels que la cuisine, la musique, les célébrations et les traditions. Ils ont également développé une culture unique, transmise par la religion chrétienne. L’Église copte orthodoxe, à laquelle appartiennent les coptes, est l’une des plus anciennes églises chrétiennes du monde. Elle a été fondée au Ier siècle par saint Marc, l’un des quatre évangélistes, et a été la première église à adopter la doctrine chrétienne de la Trinité.
La culture copte est liée à la culture kamite, qui fait référence à l’ensemble des cultures qui ont émergé dans la vallée du Nil. Les cultures kamites incluent l’Égypte ancienne, le Soudan, l’Éthiopie et d’autres régions de l’Afrique de l’Est. Les coptes ont été intégrées par l’Égypte ancienne et ont conservé de nombreuses traditions et croyances qui remontent à cette époque. Les croyances religieuses coptes sont également transmises par le christianisme orthodoxe, l’islam et le judaïsme.
Malheureusement, les coptes ont souvent été victimes de discriminations et de persécutions, en particulier dans les périodes de conflits religieux en Égypte. Ils ont subi des massacres et des attaques terroristes, et ont été confrontés à des restrictions à l’exercice de leur culte et à la construction de leurs églises. Malgré cela, les coptes ont réussi à préserver leur culture et leur identité, et ont continué à jouer un rôle important dans la vie religieuse et culturelle de l’Égypte
La plus ancienne communauté chrétienne chez les Kamites (anciens Égyptiens) est celle des coptes. Le christianisme a été introduit en Égypte au 1ersiècle, peu de temps après la crucifixion de Jésus-Christ. Il convient de noter que bien que l’Église copte soit considérée comme la plus ancienne communauté chrétienne en Égypte, il existait également des communautés chrétiennes dans d’autres parties de l’Afrique à la même époque. Par exemple, l‘Église éthiopienne orthodoxe, qui est également une Égliseorientale, revendique une origine remontante au 1ersiècle, bien qu’elle n’ait été reconnue comme Église officielle qu’au 4ème siècle.
En Égypte, le christianisme a été introduit au Ier siècle, peu de temps après la mort de Jésus-Christ, par saint Marc, l’un des disciples de Jésus. Il s’est développé dans la communautéjuiveégyptienne et a connu une expansion significative à partir du IIIesiècle. La conversion de l’empereurromainConstantin au christianisme en 312 a également stimulé la croissance du christianisme en Égypte
EnÉthiopie, il existe des preuves archéologiques de la présence du christianisme dès le IVesiècle, et la tradition éthiopienne prétend que l’évangélisation a été menée par l’éthiopien Eunice, qui est mentionnée dans le livre des Actes des Apôtres, et par le disciple de Jésus-Christ, Philippe, qui a converti l’eunuque éthiopien (Actes 8:26- 40). Le christianisme a été adopté comme religion d’État au IVe siècle sous le règne du roi Ezana.
Le terme « kamite » est utilisé pour faire référence aux populations originaires d’Égypte antique, et ces populations ont adopté différentes religions au fil du temps, notamment le christianisme. En Égypte antique, certains pharaons ont adopté des formes de monothéisme, comme Akhenaton, qui ont promu le culte exclusif d’Aton.
Ainsi, il est clair que le christianisme a existé en Égypte et en Éthiopiebien avant la colonisation européenne. Les peuples kamites, qui ont adopté le christianisme comme leur religion, ont pu le faire en conservant leur propre culture et leurs propres traditions, en fusionnant la nouvelle religion avec leurs croyances et leurs pratiques antérieures. De ce fait, être kamite et chrétien est tout à fait possible, car le christianisme a été intégré dans la culture et les traditions des peuples kamites depuis des siècles.
Au cœur de la mer des Caraïbes,Une algue brune a pris la frime.Sargasse, son nom, un fléau désormais,Étouffant les récifs, faisant mourir les poissons à jamais. Les maux de peau, la gêne respiratoire,Ses effets sont terribles, la menace est notoire.Des moustiques, elle abrite le mal,Dengue et fièvre qui frappent sans égal. De l’Amazone, elle vient en nombre,La sargasse, s’étale et sombre.Déforestation, l’homme y est pour beaucoup,Rivière de boue qui rend fou. Le changement climatique, un facteur aggravant,Un océan plus chaud, plus acide, c’est dérangeant.Signe des temps, alerte en sonnant,Un appel à l’action, à réagir en nous battant. Un défi lancé, une opportunité saisie,S’unir, travailler ensemble, lutter, c’est la clé.Apprendre à connaître notre planète, notre beauté,La protéger, la préserver, notre seule réalité. La sargasse, un problème, une chance unique,Ne laissons pas passer cette occasion magique.Résoudre cette crise, bâtir un avenir lumineux,Pour notre planète, notre foyer, un destin radieux.
L’histoire des Petites-Antilles remonte à des millénaires avant l’arrivée des Européens en 1492. En effet, la première colonisation de l’archipel par les Amérindiens démarre à Trinité (Trinidad) vers 5000 av. J.-C. Cette période précolombienne a vu l’émergence de deux principaux groupes de population qui ont cohabité avec des peuples aux cultures distinctes. Les Arawaks, premiers à s’installer dans ces îles, se sont propagés dans la région au cours d’une migration qui a débuté depuis la rivière Orénoque au Venezuela. Les preuves archéologiques témoignent de leur présence sur plusieurs îles. Ils avaient développé une agriculture avancée, une société organisée et une culture raffinée. Les Kalinagos, également appelés Caribs, ont quant à eux entamé une campagne de conquêtes et de déplacements des Arawaks, peu avant l’arrivée des Européens. Leur coutume guerrière leur a permis de coloniser les îles des Petites-Antilles depuis l’extrême sud de l’archipel, jusqu’à l’île de Saint-Christophe, au cours du xvie siècle. Les îles du nord, proches de Saint-Christophe, ont gardé un nom arawak tandis que les îles situées au sud ont été nommées par les Kalinagos. Au-delà des deux groupes dominants, des petits villages occupés par des peuples aux cultures distinctes des Arawaks et des Kalinagos ont prospéré sur les plus grandes îles situées le plus au sud. La grande île de Trinité, par exemple, était partagée entre les groupes Kalinago d’un côté et Arawak de l’autre. L’île de Barbade, quant à elle, est restée inhabitée jusqu’à l’installation des Européens. Des indices laissent toutefois suggérer que les Kalinagos ont colonisé l’île, entraînant le déplacement de la population Arawak, avant de la quitter sans explication. En somme, l’histoire de la colonisation des Petites-Antilles est riche et complexe, marquée par les mouvements de différents groupes de population aux cultures et modes de vie variés. Les traces de cette histoire sont encore visibles dans les noms des îles et dans les vestiges archéologiques qui témoignent de la présence des premiers habitants de la région.
Nom actuel de l’île
Nom indigène
Origine
Sens de l’appellation
Anguilla
Malliouhana
Arawak
Pointe de flèche ; Serpent de mer
Saint-Martin
Soualiga
Oualichi
Arawak
Terre de sel (terre riche en sel) ; Île aux belles femmes
Saint-Barthélémy
Ouanalao
Arawak
Crapauds en abondance
Saba
Siba
Amonhana
Arawak
Le rocher
Saint-Eustache
Aloi
Arawak
Île abondante en anacardiers (arbre produisant la noix de cajou)
Saint Croix
Ay Ay
Taino
La rivière
Saint-Christophe
Liamuiga
Kalinago
Terre fertile
Niévès
Oualie
Kalinago
Terre aux belles eaux
Montserrat
Alliouagana
Kalinago
Terre aux buissons épineux
Barbuda
Wa’omoni
Kalinago
Terre des hérons (plus largement : terre des grands oiseaux)
Antigua
Waladli
Kalinago
Land of Fish Oil (sens à déterminer)
Redonda
Ocananmanrou
Kalinago
Signification inconnue
Guadeloupe (Basse-Terre)
Karukera
Kalinago
Île aux belles eaux
Grande-Terre
Cibouqueira
Kalinago
Île abondante en gommiers
Marie-Galante
Aichi
Touloukaera
Aulinagan
Kalinago
Arawak
Arawak
Terre abondante en piments ;
Île abondante en crabes touloulou ;
Terre abondante en coton
Dominica
Wai’tukubuli
Kairi
Kalinago
Arawak
Grande est sa taille ;
Signification inconnue
Martinique
Jouanacaeira Matinino
Kalinago Taïno
Île aux iguanes nom d’une île mythique des Taïnos
Saint-Lucie
Hewanorra
Kalinago
Terre de l’iguane
Saint-Vincent
Hairouna
Kalinago
Terre de (du) bienheureux
Bequia
Becouya
Kalinago
Île aux nuages (île ennuagée ?)
Canouan
Canouan
Kalinago
Île des tortues (abondante en tortues caouanes ?)
Carriacou
Kayryouacou
Kalinago
Île de caye (le terme kay, en kalinago, a donné key en anglais et caye : île basse composée de sable et de corail, en français)
Grenade
Camerhogne
Kalinago / Galibi ?
Île aux beaux contours ? Île à la belle forme ? (traduction faite depuis l’anglais)
Îles Sous-le-Vent
Nom actuel de l’île
Nom indigène
Origine
Sens de l’appellation
Barbade
Ichirouganaim
Arawak
Île rouge ;
Île avec des dents blanches (référence aux récifs)
Tobago
Tobago
Kalinago / Galibi?
Île à tabac (abondante en plants de tabac ?)
Trinidad
Kairi
Iere
Kalinago
Terre de colibris (abondante en colibris)
Grandes Antilles
Nom actuel de l’île
Nom indigène
Origine
Sens de l’appellation
Hispaniola (République d’Haïti
et République dominicaine)
Ayiti
Kiskeya
Taïno
Terre rugueuse ;
Mère de toutes les terres
Cuba
Cobao
Taïno
Large île ou large endroit (grande place)
Puerto Rico
Borikén
Taïno
Terre du vaillant et noble seigneur
Jamaïque
Yamaye
Taïno
Terre de forêts et d’eau/Terre aux nombreuses sources d’eau.
La Martinique, joyau enchanteur des Antilles françaises, regorge d’une histoire riche et complexe. La racine de son nom demeure encore aujourd’hui l’objet d’un débat historique. Selon certains, il s’agit d’une déformation du nom Taíno de l’île, transmis à Christophe Colomb lors de sa visite en 1502. Cette appellation Taïno, « Madiana » ou « Madinina« , est traditionnellement interprétée comme signifiant « île aux fleurs » ou « île des femmes ». D’autres sources avancent cependant une théorie différente quant à l’origine du nom de l’île. Selon l’historien Sydney Daney, la Martinique était appelée « Jouanacaëra » ou « Wanakaera » par les Caraïbes, une tribu amérindienne. Ce nom signifierait littéralement « l’île des iguanes ».
Bien que l’origine exacte du nom de la Martinique reste controversée, ce qui est certain, c’est que l’île a été le témoin de nombreux peuples et cultures au fil des siècles. Les amérindiens, dont les Caraïbes et les Arawaks, ont été les premiers à s’installer sur ces terres, avant l’arrivée des Européens. Les Caraïbes, en particulier, étaient réputés pour leur courage et leur propension à la guerre, ce qui leur a permis de conquérir et de repousser les Arawaks vers le nord de l’île.
Quelle que soit l’origine exacte du nom de la Martinique, cette île exotique est aujourd’hui une destination de rêve pour les touristes du monde entier, attirés par sa beauté naturelle, sa richesse culturelle et son histoire fascinante.
Le Manifeste de l’OJAM, ou Organisation de la jeunesse anticolonialiste de la Martinique, a été rédigé en 1962 par dix-huit jeunes auteurs martiniquais déterminés à faire entendre leur voix. Sous le titre de « La Martinique aux martiniquais », ce texte revendique la souveraineté de leur île, jusqu’alors soumise à l’emprise coloniale française.
Les auteurs, parmi lesquels figuraient Rodolphe Désiré, Renaud de Grandmaison, Henri Pied, Hervé Florent, Marc Pulvar, Joseph René-Corail, Léon Sainte-Rose, Charles Davidas, Roger Riam, Victor Lessort, Gesner Mencé, Henri Armougon, Manfred Lamotte, Guy Dufond, Guy Anglionin, Georges Aliker, Josiane Saint-Louis-Augustin et Roland Lordinot, ont pris le risque de diffuser leur manifeste en le plaçardant dans les rues de la Martinique les 23 et 24 décembre 1962. Leur message a immédiatement suscité des réactions vives et controversées dans la population.
Cependant, leur action a également eu des conséquences plus graves : les dix-huit jeunes militants ont été arrêtés et emprisonnés à Fresnes, en France, sous l’accusation d’atteinte à la sûreté de l’État. Leur procès, organisé en 1964, a été largement perçu comme une manoeuvre politique destinée à faire taire les voix dissidentes. Mais les auteurs du Manifeste ont su faire preuve d’une grande détermination, défendant leur cause avec courage et passion.
Au final, le verdict du procès a été clair : tous les accusés ont été acquittés, marquant ainsi une victoire importante pour la lutte anticolonialiste. Le Manifeste de l’OJAM est resté un symbole fort de la résistance martiniquaise face à l’oppression coloniale, et un appel à l’émancipation et à la dignité des peuples opprimés.
Il est important de signaler que Le drapeau de l’UNIA (Universal Negro Improvement Association and African Communities League) est repris dans le manifeste de l’OJAM.
Le drapeau de l’Universal Negro Improvement Association and African Communities League, plus communément appelée UNIA, est un symbole fort de la lutte pour l’égalité et la liberté des peuples ayant des ancêtres africains. Dévoilé lors de la convention du 13 août 1920 au Madison Square Garden, il arbore fièrement les couleurs rouge, noir et vert, déclarées couleurs officielles de la race africaine par l’UNIA.
Le rouge, éclatant et vibrant, symbolise le sang qui unit tous les peuples africains, ainsi que celui de la lutte pour la libération. Il rappelle avec force l’importance de l’union face à l’oppression, et la nécessité de se battre pour un avenir meilleur.
Le noir, profond et mystérieux, représente quant à lui le peuple noir en tant que nation, bien qu’il ne dispose pas d’un État correspondant. Ce noir intense rappelle la force et la résilience du peuple africain, qui a su faire face aux épreuves et aux défis de l’Histoire.
Enfin, le vert, riche et luxuriant, symbolise l’abondance de la nature africaine. Cette couleur évoque la beauté et la richesse des terres africaines, ainsi que la connexion profonde entre les Africains et leur environnement naturel.
Le drapeau de l’UNIA est ainsi un symbole fort et puissant, qui rappelle l’importance de l’union, de la lutte et de la résistance. Il a été créé en réponse à une chanson raciste intitulée « Every race has a flag but the « coon« , soulignant l’importance de se réapproprier les symboles et les couleurs de sa propre identité culturelle.
Aujourd’hui, le drapeau pan-africain est toujours un symbole important pour de nombreuses personnes à travers le monde, rappelant la nécessité de lutter contre l’oppression, l’injustice et la discrimination.
En arborant fièrement ces couleurs, on affirme son appartenance à une communauté forte et résiliente, prête à se battre pour un monde meilleur et plus juste.
L’histoire du drapeau
Le drapeau rouge, vert et noir à bandes verticales est devenu l’emblème incontesté de la Martinique. Les couleurs de ce drapeau, symbole de la lutte anticoloniale, ont une histoire complexe et controversée qui remonte au XVIIe siècle.
Selon certaines sources, ces couleurs auraient été utilisées pour la première fois en 1665, lors de révoltes d’esclaves menées par Francis Fabulé, un « Nèg Mawon » qui aurait combattu aux côtés des Kalinagos contre les colons français. D’autres sources situent l’origine de ces couleurs en 1801, lors d’une révolte d’esclaves au Carbet, ou encore en 1870, lors de la Grande insurrection du Sud, au cours de laquelle les insurgés auraient arboré des foulards ou des bandeaux rouge, vert et noir en signe de ralliement. Malgré ces incertitudes, l’importance symbolique de ces couleurs pour la communauté afro-descendante de la Martinique est incontestable.
Dans les années 1960, l’Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de la Martinique (OJAM) a repris ces couleurs sous la forme de trois bandes verticales, rappelant le drapeau français, pour protester contre la départementalisation. C’est à cette époque que Victor Lessort, surnommé « Totor« , a créé le premier drapeau rouge, vert et noir à bandes verticales, alors qu’il était emprisonné en attendant son procès pour avoir affiché le manifeste de l’OJAM.
La paternité du drapeau dans sa forme actuelle reste sujette à débat. Certains attribuent sa création à Guy Cabort-Masson et Alex Ferdinand, qui l’auraient dessiné lors des événements de mai 1968 à Paris. D’autres, comme Victor Lessort lui-même, revendiquent la création de ce drapeau depuis sa cellule dès 1963. Quoi qu’il en soit, l’assemblée de Martinique reconnaît l’importance de ce drapeau comme
« symbole (…) pour les afro-descendants de la Martinique depuis le XIXème siècle ».
Au fil du temps, le drapeau rouge, vert et noir à bandes verticales est devenu l’emblème de la revendication autonomiste et indépendantiste martiniquaise. Il est régulièrement arboré lors de manifestations politiques et syndicales, mais son utilisation reste controversée au sein du mouvement nationaliste.
En somme, l’histoire complexe et controversée du drapeau rouge, vert et noir à bandes verticales témoigne de l’importance de la lutte anticoloniale et de la résistance des communautés afro-descendantes de la Martinique. Ce symbole fort continue d’incarner l’espoir et la fierté de tout un peuple, dans son aspiration à l’autonomie et à la reconnaissance de son identité culturelle et politique.
La décision de la CTM de hisser le drapeau Rouge, Vert, Noir aux côtés de l’emblème de la France et de l’Union Européenne à la mairie du Lamentin n’a pas manqué de susciter des réactions contrastées. Si certains se félicitent de cette reconnaissance symbolique, d’autres demeurent sceptiques quant à son utilité réelle.
Malgré ce clivage, le drapeau flotte désormais fièrement sur la façade de la mairie, signe tangible d’un sentiment identitaire fort qui anime une partie de la population martiniquaise.
Ce n’est pas la première fois qu’un édile municipal choisit de hisser ce drapeau emblématique sur les façades de sa mairie. En effet, par le passé, des souverainistes tels que Garcin Malsa, maire de Sainte-Anne en 1995, ou encore Marcelin Nadeau, maire du Prêcheur en mars 2019, avaient déjà pris cette décision avec conviction.
Il semble donc que cette question identitaire continue de diviser les esprits et de susciter des débats passionnés. Reste à savoir si d’autres communes de l’île emboîteront le pas de la mairie du Lamentin en hissant le drapeau Rouge, Vert, Noir en signe de reconnaissance de leur culture et de leur histoire.
Le terme « banaré » désigne une relation privilégiée et étroite entre deux personnes, souvent symbolisée par un échange de noms, dans la culture caraïbe insulaire. Cette relation est considérée comme une alliance, un partenariat ou un partenariat économique. Le banaré était souvent considéré comme un engagement à travailler ensemble et à soutenir l’autre en cas de besoin. Ce concept était couramment pratiqué entre les colons français et les Caraïbes insulaires aux XVIIe et XVIIIe siècles et a permis de créer un certain niveau de compréhension et de coopération entre les deux groupes. Cependant, il est important de noter que ces relations étaient souvent favorisées par des relations de pouvoir et d’oppression et qu’elles ont été largement favorisées par les intérêts économiques et politiques des colons européens.
Lors de la colonisation européenne des Petites Antilles, les relations entre les Français et les Caraïbes étaient très proches, différentes à celles entre les Anglais et les Amérindiens qui étaient plus éloignées. Cette proximité a permis un échange important et significatif entre les deux parties qui dépassaient les simples transactions matérielles. Les Caraïbes insulaires et les Français ont formé une alliance économique privilégiée qui a été concrétisée par une cérémonie d’échange de noms et la naissance d’une relation de « compères, banaré ». Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, de nombreux Français ont établi des privilèges privilégiés avec les Amérindiens, ce qui leur a donné une valeur d’être connue sous des noms européens.
Les échanges entre les Européens et les Caraïbes ont été réciproques et ont permis à chacun de gagner en connaissances dans divers domaines, tels que la botanique, l’agriculture, la pêche ou l’architecture. Les marins amérindiens ont adopté la voile précocement, et ces échanges ont été annulés à la formation des sociétés créoles des Antilles. La colonisation française a également permis la naissance d’une langue créole unique qui comporte une proportion importante de termes d’origine amérindienne, principalement pour désigner les plantes et les animaux. Les termes amérindiens viennent en grande partie des langues Tupi, du Taïno des Grandes Antilles et de l’espagnol.
Il est difficile de donner des exemples de « compères » précis sans plus de contextes et d’informations sur les personnes en question. Cependant, dans l’histoire de la colonisation française des Petites Antilles, certains des personnages notables qui ont établi des relations étroites avec les Amérindiens peuvent être qualifiés de « compères ».
Par exemple, Pierre Belain d’Esnambuc, un aventurier français, a joué un rôle important dans l’établissement de la première colonie française aux Antilles. Il a noué des liens étroits avec les Amérindiens, en particulier avec le chef caraïbe Kalinago, et a été considéré comme leur « compère ».
Un autre exemple est Joseph d’Estrées, un amiral français qui a participé à de nombreuses expéditions aux Antilles. Il a également noué des relations étroites avec les Amérindiens et a été considéré comme leur « compère ».
Ces exemples montrent l’importance des relations privilégiées établies entre les Français et les Amérindiens pendant la période de la colonisation, et commentent ces relations ont révélé la manière dont les personnes sont perçues et connues dans l’histoire.
Il est difficile de donner des exemples de noms d’Amérindiens qui ont été donnés suite à un « banaré » « compères » car il n’y a pas de liste officielle ou de sources fiables qui enregistrent ces noms. Cependant, dans les chroniques françaises, il est souvent mentionné que certains Amérindiens étaient connus sous des noms européens tels que « Toussaint » ou « Jacques » suite à leur partenariat privilégié avec des Français.
Référence à des noms « pilote » ou « arlet » dans le contexte de la cérémonie d’échange de noms entre les Français et les Amérindiens.
Noms de chefs amérindiens, suite à un banaré ou compère
Enao
Kairouanaise
Oumasourou
Caonabo
Guacanagarix
Anacaona
Hatuey
Taïno
Tamanaco
Paria.
Énagui
Petit-Pierre
Manicou
Pégouga
Augustin
Basile
Anacaona
Guacanagarix
Biassou
Toussaint
Enaco, un chef caraïbe connu pour ses relations privilégiées avec les Français dans les Antilles.
Ouaninou, un chef de la région de Cayenne en Guyane française, qui a noué des liens étroits avec les colons français.
Kairi, un chef de la tribu des Arawaks en Guyane, qui a joué un rôle important dans les négociations entre les colons français et les Amérindiens.
Kaÿman, un chef caraïbe connu pour son soutien aux colons français dans les Antilles.
Tchan, un chef amérindien en Guyane qui a établi des liens étroits avec les colons français et qui a aidé à établir la première colonie française en Guyane.
Dans les Petites Antilles, il y a eu de nombreux chefs amérindiens qui ont reçu un nouveau nom suite à un banaré ou compère avec les Français. Voici quelques exemples :
En Martinique :
Enamo, un chef caraïbe qui a été un allié des Français durant la colonisation.
Arawak, un chef caraïbe qui a établi des liens étroits avec les premiers colons français.
En Guadeloupe :
Ayawy, un chef caraïbe connu pour son alliance avec les Français durant la colonisation.
Téréma, un chef amérindien connu pour sa participation à la défense de la Guadeloupe face aux envahisseurs anglais.
Ces noms sont donnés pour illustration et il existe sans doute beaucoup d’autres dans les archives de l’histoire de la colonisation des Petites Antilles.
Le « banaré » est un mot caraïbe qui désigne un partenariat économique privilégié et une alliance entre deux hommes.
le terme « banaré » et « compère » désignent généralement la même chose. Ils sont utilisés pour décrire un privilège privilégié et une alliance économique établie entre deux hommes, généralement entre un Français et un Amérindien, au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
La traduction des mots amérindiens en français n’est pas toujours littérale et ne reflète souvent que l’équivalent dans la façon de parler française. Par exemple, la traduction de « amoré banaré » en « bonjour compère » peut faire croire que « banaré » signifie « compere ». Cependant, « amoré » ne signifie que « toi ». Les mêmes mots « amoré banaré » peuvent aussi être traduits en « ne craignez rien compère ». Cette confusion montre la difficulté de traduire la langue des Amérindiens avec précision. Les premiers dictionnaires galibis ont été rédigés par des européens et ont un certain nombre de différences en termes de mots rapportés. Il est donc important d’apprécier le degré de confiance que chaque dictionnaire mérite. Le plus ancien dictionnaire galibi connu est celui écrit par Paul Boyer en 1654.
Lauhon Jean-Pierre /
Kounta Banaré : j’ai fait un banaré avec mon ancêtre Africain Kounta /
JipÈl
Dieu a créé des gens de différentes couleurs pour qu’on se complète et qu’on vive ensemble
« Aucune race ne possède le monopole de la beauté et de l’intelligence, de la force » Comme le dit si bien Aimé Césaire
Pour tous ces inventeurs noirs, qui sont oubliés, il convient de rétablir une certaine vérité et leur rendre justice, tout en permettant à la jeune génération d’avoir une source de fierté dans la reconquête d’une identité perdue et sur la voie de l’édification d’un continent fort.
Dieu a créé des gens de différentes couleurs pour qu’on se complète et qu’on vive ensemble
« Aucune race ne possède le monopole de la beauté et de l’intelligence, de la force » Comme le dit si bien Aimé Césaire
Pour tous ces inventeurs noirs, qui sont oubliés, il convient de rétablir une certaine vérité et leur rendre justice, tout en permettant à la jeune génération d’avoir une source de fierté dans la reconquête d’une identité perdue et sur la voie de l’édification d’un continent fort.