
Le terme « banaré » désigne une relation privilégiée et étroite entre deux personnes, souvent symbolisée par un échange de noms, dans la culture caraïbe insulaire. Cette relation est considérée comme une alliance, un partenariat ou un partenariat économique. Le banaré était souvent considéré comme un engagement à travailler ensemble et à soutenir l’autre en cas de besoin. Ce concept était couramment pratiqué entre les colons français et les Caraïbes insulaires aux XVIIe et XVIIIe siècles et a permis de créer un certain niveau de compréhension et de coopération entre les deux groupes. Cependant, il est important de noter que ces relations étaient souvent favorisées par des relations de pouvoir et d’oppression et qu’elles ont été largement favorisées par les intérêts économiques et politiques des colons européens.
Lors de la colonisation européenne des Petites Antilles, les relations entre les Français et les Caraïbes étaient très proches, différentes à celles entre les Anglais et les Amérindiens qui étaient plus éloignées. Cette proximité a permis un échange important et significatif entre les deux parties qui dépassaient les simples transactions matérielles. Les Caraïbes insulaires et les Français ont formé une alliance économique privilégiée qui a été concrétisée par une cérémonie d’échange de noms et la naissance d’une relation de « compères, banaré ». Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, de nombreux Français ont établi des privilèges privilégiés avec les Amérindiens, ce qui leur a donné une valeur d’être connue sous des noms européens.
Les échanges entre les Européens et les Caraïbes ont été réciproques et ont permis à chacun de gagner en connaissances dans divers domaines, tels que la botanique, l’agriculture, la pêche ou l’architecture. Les marins amérindiens ont adopté la voile précocement, et ces échanges ont été annulés à la formation des sociétés créoles des Antilles. La colonisation française a également permis la naissance d’une langue créole unique qui comporte une proportion importante de termes d’origine amérindienne, principalement pour désigner les plantes et les animaux. Les termes amérindiens viennent en grande partie des langues Tupi, du Taïno des Grandes Antilles et de l’espagnol.
Il est difficile de donner des exemples de « compères » précis sans plus de contextes et d’informations sur les personnes en question. Cependant, dans l’histoire de la colonisation française des Petites Antilles, certains des personnages notables qui ont établi des relations étroites avec les Amérindiens peuvent être qualifiés de « compères ».
Par exemple, Pierre Belain d’Esnambuc, un aventurier français, a joué un rôle important dans l’établissement de la première colonie française aux Antilles. Il a noué des liens étroits avec les Amérindiens, en particulier avec le chef caraïbe Kalinago, et a été considéré comme leur « compère ».
Un autre exemple est Joseph d’Estrées, un amiral français qui a participé à de nombreuses expéditions aux Antilles. Il a également noué des relations étroites avec les Amérindiens et a été considéré comme leur « compère ».
Ces exemples montrent l’importance des relations privilégiées établies entre les Français et les Amérindiens pendant la période de la colonisation, et commentent ces relations ont révélé la manière dont les personnes sont perçues et connues dans l’histoire.
Il est difficile de donner des exemples de noms d’Amérindiens qui ont été donnés suite à un « banaré » « compères » car il n’y a pas de liste officielle ou de sources fiables qui enregistrent ces noms. Cependant, dans les chroniques françaises, il est souvent mentionné que certains Amérindiens étaient connus sous des noms européens tels que « Toussaint » ou « Jacques » suite à leur partenariat privilégié avec des Français.
Référence à des noms « pilote » ou « arlet » dans le contexte de la cérémonie d’échange de noms entre les Français et les Amérindiens.
Noms de chefs amérindiens, suite à un banaré ou compère
- Enao
- Kairouanaise
- Oumasourou
- Caonabo
- Guacanagarix
- Anacaona
- Hatuey
- Taïno
- Tamanaco
- Paria.
- Énagui
- Petit-Pierre
- Manicou
- Pégouga
- Augustin
- Basile
- Anacaona
- Guacanagarix
- Biassou
- Toussaint
- Enaco, un chef caraïbe connu pour ses relations privilégiées avec les Français dans les Antilles.
- Ouaninou, un chef de la région de Cayenne en Guyane française, qui a noué des liens étroits avec les colons français.
- Kairi, un chef de la tribu des Arawaks en Guyane, qui a joué un rôle important dans les négociations entre les colons français et les Amérindiens.
- Kaÿman, un chef caraïbe connu pour son soutien aux colons français dans les Antilles.
- Tchan, un chef amérindien en Guyane qui a établi des liens étroits avec les colons français et qui a aidé à établir la première colonie française en Guyane.
Dans les Petites Antilles, il y a eu de nombreux chefs amérindiens qui ont reçu un nouveau nom suite à un banaré ou compère avec les Français. Voici quelques exemples :
- En Martinique :
- Enamo, un chef caraïbe qui a été un allié des Français durant la colonisation.
- Arawak, un chef caraïbe qui a établi des liens étroits avec les premiers colons français.
- En Guadeloupe :
- Ayawy, un chef caraïbe connu pour son alliance avec les Français durant la colonisation.
- Téréma, un chef amérindien connu pour sa participation à la défense de la Guadeloupe face aux envahisseurs anglais.
Ces noms sont donnés pour illustration et il existe sans doute beaucoup d’autres dans les archives de l’histoire de la colonisation des Petites Antilles.
Le « banaré » est un mot caraïbe qui désigne un partenariat économique privilégié et une alliance entre deux hommes.
le terme « banaré » et « compère » désignent généralement la même chose. Ils sont utilisés pour décrire un privilège privilégié et une alliance économique établie entre deux hommes, généralement entre un Français et un Amérindien, au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
La traduction des mots amérindiens en français n’est pas toujours littérale et ne reflète souvent que l’équivalent dans la façon de parler française. Par exemple, la traduction de « amoré banaré » en « bonjour compère » peut faire croire que « banaré » signifie « compere ». Cependant, « amoré » ne signifie que « toi ». Les mêmes mots « amoré banaré » peuvent aussi être traduits en « ne craignez rien compère ». Cette confusion montre la difficulté de traduire la langue des Amérindiens avec précision. Les premiers dictionnaires galibis ont été rédigés par des européens et ont un certain nombre de différences en termes de mots rapportés. Il est donc important d’apprécier le degré de confiance que chaque dictionnaire mérite. Le plus ancien dictionnaire galibi connu est celui écrit par Paul Boyer en 1654.



Lauhon Jean-Pierre /
Kounta Banaré : j’ai fait un banaré avec mon ancêtre Africain Kounta /
JipÈl
Dòt pawòl matjé